Semence (sperme) congelée : réalisation, stockage et utilisation
L'amélioration des résutlats de fertilité avec la semence congelée et sa "praticité" amène à sa population en cynophilie dans les prochaines années.
L'amélioration des résutlats de fertilité avec la semence congelée et sa "praticité" amène à sa population en cynophilie dans les prochaines années.
La majorité des inséminations effectuées par les vétérinaires se font avec du sperme fraîchement prélevé (> 70%).
La semence réfrigérée est de plus en plus utilisée pour l'insémination en France (et en Europe).
Il s’agit d’un défaut de descente d’un ou des deux testicules dans la poche scrotale.
A la naissance, les testicules sont localisés près de l’anneau inguinal et à 5 semaines ils sont déjà normalement en place.
Une absence de testicules à 8 semaines est considérée comme anormal (retard de mise en place), mais il faudra attendre six mois pour pouvoir juridiquement diagnostiquer un testicule ectopique. Au-delà de six mois, quelque soit la race, il s’agit d’un vice rédhibitoire, chez le chien.
L'évaluation du sperme est essentielle pour l'évaluation de la fertilité des mâles, au moment de l'insémination et du processus de conservation du sperme (sperme réfrigéré et congelé).
Les pathologies de la prostate sont courantes chez le chien et entraînent différentes manifestations cliniques allant de l'infertilité à la septicémie (Smith et al., 2008 ; Lévy et al. 2014). Une étude rétrospective portant sur 177 chiens a montré que les maladies de la prostate sont responsables d'environ 3 % des chiens entiers mâles vus par un vétérinaire.
La castration consiste en l'exérèse complète et définitive des deux testicules. La castration présente de nombreuses indications, mais aussi des limites (résultat souhaité non obtenu) et des effets indésirables.
La castration précoce correspond à l’exérèse chirurgicale des gonades (testicules ou ovaires) d’animaux non pubères (<4-5 mois).
De nombreuses études scientifiques, associé à un recul de plus de 20 ans sur cette pratique au Etats-unis, démontre que la castration précoce chez le chat n’implique pas plus d’effets indésirables qu’une castration à un âge plus traditionnel (5 à 8 mois).
Néanmoins, cette pratique reste controversée et confidentielle en Europe.
L’objectif de cet article n’est pas de “diaboliser” la castration qui présente des intérêts clairement démontrés dans différents contextes (voir articles : castration chez le mâle, tumeurs mammaires chatte, tumeurs mammaires chienne, pathologies utérines), mais de faire le point sur les connaissances scientifiques actuelles des effets indésirables démontrés et/ou suspectés de la castration chez le mâle et la femelle.
Ainsi, chacun pourra se faire un choix “raisonné” sur l’intérêt ou non d’une castration selon le sexe, la race, l’âge, le mode de vie, et le contexte clinique.
Deux études récentes de Hart peut vous servir de guide pour définir l’âge de la castration selon la race et les croisements de race. Certaines races comportent un échantillon limité de chiens, il faut donc garder une réserve sur les conclusions proposées dans l’étude.
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